Yes we Can! But can you?

Bon, à moins que vous ayez passé le dernier jour reclus dans une cave avec comme seul camarade votre chien Pascal, vous savez sans doute que Barrack Hussein Obama a été élu à la Maison Blanche par le peuple américain. Oh, et si votre chien se nomme Pascal, vous êtes officiellement mon idole car il faut du courage pour baptiser son animal d'un patronyme humain.

Rassurez-vous, je ne ferai pas ici de monologue politique, même si je salive à l'idée de vous parler de l'ironie qui a fait que la Louisiane ait voté pour le républicain John McCain. Je parlerai plutôt de mon toton favori au boulot, un sujet beaucoup plus rassembleur. En effet, peu importe nos allégences politiques, nous avons tous un tata de service au bureau que l'on doit supporter tous les jours. Après tout, c'est pour cela que Dieu a inventé les fins de semaine.



Or, aujourd'hui, le mien a passé la journée à féliciter toutes les personnes de race noire qu'il croisait pour la victoire de Obama. Suis-je la seule à trouver ça vraiment colon et borderline raciste ou est-ce simplement mon préjugé négatif contre ce personnage qui obscurcit mon jugement? Comme si, pour lui, toutes les personnes plus foncées qu'un Irlandais pensent pareil, ont les mêmes valeurs et auraient voté pour Obama. En plus, ces gens étaient des québécois, pas des américains et n'avaient rien à voir avec l'élection de M. Obama.



Si Mme Clinton avait gagné hier, est-ce qu'il aurait félicité toutes les femmes du bureau? Pas sure. Pas sure non plus que les québécois de race noire aient besoin des félicitations condescendantes (que dis-je! de la bénédiction), d'un Blanc pour être fiers en ce jour historique.