Avant de recevoir par la tête tomates ou autres légumes potagers de la part de la brigade féministe, je tiens à préciser immédiatement que je suis moi-même membre à part entière du ''Deuxième Sexe'' et que, oui, j'ai lu ce livre de Simone de Beauvoir.
Je tiens également à rassurer la gente masculine. Ma fureur (à ne pas confondre avec celle de Véronique Cloutier) n'est ni sexiste, ni grandement politisée. Le plus souvent, elle se déchaîne contre des sujets banals tels les garnitures de pizzas congelées, qui ne sont jamais fidèlement représentées sur la boîte. Est-ce vraiment trop demander que de les répartir sur la grandeur de la pâte plutôt que de les garocher en paquet dans le milieu? Évidemment, une juste répartition serait plus facile si on y mettait plus que TROIS minuscules morceaux de champignons. Arrrrrrg! Mais je m'égare.
Tout ça pour dire que les femmes sont des furies. Je le sais, vous le savez, les romains le savaient bien avant nous. Laquelle d'entre nous n'a pas déjà blâmé un excès de colère ridicule sur le compte du mystérieux syndrôme pré-mentruel en sachant qu'ainsi la bataille serait, sinon gagnée, au moins pardonnée par l'être cher?
Or, aujourd'hui, loin de moi l'idée de m'en défendre. Au contraire, ce blog est créé dans l'intention avouée et assumée d'assouvir ma rage. Je m'assume en tant que blogueuse furieuse et parfois même quelque peu hystérique. Ici, pas d'excuses, ni de remords. À vous de voir si vous avez envie de vous joindre à moi.
